En 1923, Emile Gaspar Burgun crée une miroiterie spécialisée dans le vitrage d’art et la gravure. Modeste, l’atelier emploie alors cinq ouvriers. Son fils, lui aussi prénommé Emile, reprend l’entreprise en 1953. Il a de l’ambition pour la miroiterie et achète les premières machines.
En 1985, l’entreprise est reprise par Jean-Louis et Elisabeth Metz, qui élargissent la clientèle à de nouveaux secteurs comme les cuisinistes. L’activité s’oriente également vers la conception de portes d’entrée en verre, dont Verrissima est aujourd’hui le leader français.
Verrissima compte 11 métiers différents, avec 130 salariés sur trois sites de production. « Mais nous avons su conserver des savoir-faire qui datent de nos origines, comme l’argenture », précise Jonathan Metz, à la tête de l’entreprise familiale depuis 2012. Un procédé très technique dont le secret est bien gardé, et qui assure à Verrissima une forte notoriété chez les cristalliers de prestige.
Une formule secrète pour les boules de Noël
« L’argenture est également utilisée par le Centre international d’art verrier de Meisenthal comme décor des boules de Noël en verre, confie Jonathan Metz. Chaque exemplaire est unique, ce sont de vrais bijoux ! » Le Crédit Agricole de Lorraine est aux côtés de l’entreprise pour financer son développement : « C’est notre partenaire le plus fort. ll nous suit depuis les premiers jours, et nous épaule pour nos projets de croissance externe, d’agrandissement de locaux ou encore d’achat de machines ».